Le retrait de l'Afrique du Sud enverrait le signal que l'impunité prime sur la justice
(Amsterdam, NL) Lors de l'adoption du Statut de Rome, la société civile africaine, y compris les organisations congolaises de défense des droits de l'homme, a joué un rôle important pour soutenir les initiatives visant à promouvoir la responsabilité pénale internationale, apportant ainsi une grande contribution aux efforts destinés à créer un environnement propice à la lutte contre l'impunité pour les crimes les plus graves qui préoccupent la communauté internationale.
Le Statut de Rome de 1998 devait être ratifié par 60 États parties avant d'entrer en vigueur le 1er juillet 2002. Trente-quatre États africains sont parties au Statut de Rome.
La création de la Cour pénale internationale (CPI) est, et restera, l'une des institutions les plus nécessaires et les plus importantes du 21e siècle. La mission et le message sont clairs : l'impunité pour les crimes de masse ne peut être et ne sera pas tolérée. Personne n'est au-dessus de la loi, y compris les chefs d'État et autres personnes cherchant à obtenir l'immunité. Les chefs de milices savent que les crimes les plus graves ne resteront pas impunis.
La compétence de la CPI est limitée aux situations où un État partie ne veut pas ou ne peut pas engager de poursuites pour génocide, crimes de guerre ou crimes contre l'humanité, et lorsque le Conseil de sécurité des Nations unies renvoie une affaire devant la Cour.
Les citoyens africains sont impatients de vivre leur vie.