
Guerre au Congo
Le conflit dans l'est de la RDC a entraîné


plus de 6 millions devies perdues sur le site
(sans parler des milliers de corps dans les fosses communes qui n'ont jamais été exhumés).
Le déplacement de millions de personnes ,
Le déplacement de millions de personnes
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et une crise humanitaire d'une ampleur sans précédent.
La République démocratique du Congo (RDC) a connu l'un des conflits les plus meurtriers depuis la Seconde Guerre mondiale, avec plus de 6 millions de morts et des millions de personnes déplacées. Souvent motivé par la lutte pour ses vastes richesses minières, le conflit en cours a causé des souffrances indicibles, en particulier pour les femmes et les enfants. La violence sexuelle a été une arme de guerre, avec des atrocités massives commises par des groupes rebelles et des milices soutenues par l'étranger.
Depuis l'afflux de réfugiés à la suite du génocide rwandais de 1994, les régions orientales de la RDC ont été prises dans des cycles de violence. Alors que la première et la deuxième guerre du Congo ont officiellement pris fin en 1997 et 2003, des groupes armés comme le M23 continuent de déstabiliser la région. Malgré plusieurs accords de paix, les causes sous-jacentes (pauvreté, exploitation des ressources et faible gouvernance) n'ont pas encore été résolues, laissant l'est du Congo dans un état d'insécurité chronique.


Evénement : Après le génocide rwandais, 2 millions de réfugiés rwandais, dont des membres des milices responsables du génocide, fuient vers l'est du Congo (alors Zaïre), déstabilisant la région.
Impact sur les populations : Les tensions ethniques montent en flèche, provoquant de violents affrontements entre les milices, les communautés locales et les groupes de réfugiés. Les infrastructures locales s'effondrent, les réfugiés et la population locale sont confrontés à la faim et à la maladie. [Source : Human Rights Watch]


L'explosion de la production de téléphones portables (de 60 à 250 millions d'unités) fait grimper en flèche la demande de coltan, ce qui alimente la violence en RDC, les groupes armés s'emparant des mines pour financer leurs opérations.


Événement : Laurent-Désiré Kabila, soutenu par le Rwanda et l'Ouganda (formant l'AFDL), prend la tête d'une rébellion qui renverse Mobutu Sese Seko, mettant fin à 32 ans de dictature.
Impact sur les populations : La guerre entraîne le déplacement de millions de personnes, ainsi que le pillage et la destruction à grande échelle des infrastructures civiles. Des dizaines de milliers de personnes meurent de maladies et de malnutrition. [Source : International Crisis Group]
L'événement : Le 6 octobre 1996, l'hôpital de Lemera, dont le Dr Mukwege était le directeur médical, a été attaqué par un groupe armé. Les insurgés pillent les fournitures médicales et tuent de nombreux patients, dont des soldats zaïrois, des réfugiés hutus et des civils. Environ 37 personnes sont assassinées dans leur lit. Le Dr Mukwege n'était pas à l'hôpital au moment de l'attaque.
Impact sur les populations : Cet événement met en lumière les risques extrêmes auxquels sont confrontés les professionnels de la santé et souligne les conséquences dévastatrices du conflit sur le système de santé dans l'est du Congo. [Source : Rapport Mapping de l'ONU]




Événement : En juillet 1999, l'accord de paix de Lusaka est signé, entraînant le retrait des troupes étrangères et la mise en place d'un cadre pour un gouvernement de partage du pouvoir. Les principaux groupes rebelles, dont le RCD (Rassemblement congolais pour la démocratie), soutenu par le Rwanda, et le MLC (Mouvement de libération du Congo), soutenu par l'Ouganda, sont représentés aux côtés des dirigeants congolais et de l'opposition politique.
Impact sur les populations : Malgré l'accord, le pays reste divisé et la violence se poursuit, empêchant les populations déplacées de rentrer chez elles. La trêve fragile exacerbe l'instabilité car les groupes armés continuent de contrôler de grandes parties de l'est du pays. [Source : Nations unies et International Crisis Group].


Evénement : Le président Laurent-Désiré Kabila est assassiné par l'un de ses gardes du corps. Son fils, Joseph Kabila, prend le pouvoir dans un contexte de conflit persistant.
Impact sur la population : L'assassinat déstabilise encore plus le pays et prolonge le conflit dévastateur dans l'est du Congo. [Source : BBC News]

Événement : En avril 2002, l'accord de Sun City est signé en Afrique du Sud, établissant un gouvernement de transition comprenant le président Joseph Kabila, des représentants des factions rebelles, de l'opposition politique et de la société civile.
Impact sur la population : Les groupes rebelles continuent de contrôler de vastes régions du pays, riches en minerais, en particulier dans l'est, où des violences sporadiques persistent. Si l'accord jette les bases de l'unification nationale et d'une transition démocratique, l'octroi du pouvoir à des factions ayant un passé de violence et d'exploitation a probablement exacerbé l'instabilité. Les populations déplacées ne peuvent toujours pas rentrer chez elles, ce qui accentue encore les difficultés actuelles. [Source : International Crisis Group et Nations unies].
En 2003, plus de 3,4 millions de personnes ont été déplacées à l'intérieur du Congo en raison de la violence et de l'instabilité persistantes. [Source : Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR)].



Événement : Joseph Kabila remporte les premières élections démocratiques depuis 40 ans. La communauté internationale salue cette victoire comme un pas vers la stabilité.
Impact sur les populations : Malgré les élections, la violence et les violations des droits de l'homme persistent dans l'est du Congo. Des groupes armés contrôlent toujours des zones riches en minerais et le recrutement d'enfants soldats reste endémique. [Source : The Guardian]
Malgré les élections, des groupes armés contrôlaient 80 % des régions orientales du pays, riches en minerais, perpétuant ainsi l'exploitation et le conflit. [Source : Amnesty International]


Evénement : Après l'intégration de la faction CNDP de Laurent Nkunda dans l'armée congolaise, le mécontentement conduit à la création du M23, soutenu par le Rwanda.
En janvier 2008, le Comité international de secours a indiqué qu'environ 5,4 millions de personnes étaient mortes au cours des dix années précédentes en raison du conflit, dont près de la moitié étaient des enfants de moins de cinq ans. [Source : Comité international de secours]



Événement : Le Congrès américain adopte la loi Dodd-Frank, qui rend obligatoire la divulgation des minerais de la guerre provenant de la RDC et des régions avoisinantes. Cette loi vise à interrompre le financement des groupes armés qui profitent du commerce des minerais.
Impact sur les populations : Alors que la loi cherche à réduire la violence liée à l'extraction des minerais, elle alimente involontairement les réseaux de contrebande souterrains et complique les chaînes d'approvisionnement pour les entreprises légitimes. [Source : gouvernement américain, Global Witness].
Selon le New York Times, une femme est violée chaque minute au Congo. [Source : New York Times]

Evénement : Les Nations unies publient le rapport de 550 pages du Projet Mapping, qui détaille 617 des plus graves violations des droits de l'homme et du droit humanitaire international en RDC entre 1993 et 2003, couvrant la première et la deuxième guerre du Congo. Le rapport décrit les atrocités commises par des acteurs étatiques et non étatiques, y compris les massacres, les violences sexuelles et le recrutement forcé, mais les responsabilités de certains individus ou groupes ont été expurgées avant sa publication, en raison de préoccupations concernant les implications politiques et la perturbation potentielle des efforts de paix.




Événement : L'OCDE introduit des lignes directrices sur le devoir de diligence afin de prévenir le commerce des minerais de la guerre. La Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) lance le mécanisme de certification régional (RCM).
20 % de l'offre mondiale de tantale, d'étain et de tungstène provient de la RDC, dont une grande partie est liée à des zones de conflit.


Événement : Le Dr Denis Mukwege a survécu à une tentative d'assassinat à son domicile lorsque des hommes armés ont ouvert le feu. Bien qu'il s'en soit sorti indemne, son agent de sécurité a été tragiquement tué alors qu'il le protégeait.
Impact sur les personnes : La tentative d'assassinat du Dr Mukwege met en lumière les risques extrêmes auxquels sont confrontées les personnes et les organisations qui luttent contre les violences sexuelles dans les conflits. Mukwege, qui a soigné des milliers de survivants, continue de s'exprimer en faveur de la justice, malgré les menaces qui pèsent sur lui. [Source : The Guardian]

Événement : En novembre 2012, le groupe rebelle M23 s'est emparé de la ville de Goma, déplaçant environ 140 000 personnes (pour un total de plus de 500 000 depuis le début du conflit en avril 2012). Le M23 a tenu la ville pendant environ deux semaines, au cours desquelles il a contrôlé des lieux stratégiques clés et a continué à perturber les efforts d'aide humanitaire. Les Nations unies et les forces congolaises, avec le soutien de la Brigade d'intervention des Nations unies, ont lancé une réponse militaire coordonnée pour chasser le M23 de la ville. Fin novembre 2012, le M23 a été contraint de battre en retraite et s'est finalement exilé au Rwanda et en Ouganda.

La loi Dodd-Frank impose la divulgation des minerais de la guerre, ce qui stimule les efforts de certification mais favorise les réseaux de contrebande qui s'adaptent pour échapper aux réglementations.



Evénement : Kabila refuse de quitter le pouvoir à l'expiration de son mandat, ce qui provoque des manifestations et une crise politique. Dans l'intervalle, l'accord de la Saint-Sylvestre, conclu sous la médiation de la CENCO, a accordé à Kabila deux années supplémentaires au pouvoir, ce qui a encore retardé le règlement de la question.
Impact sur la population : Les manifestants font l'objet d'une répression violente qui a fait des centaines de morts. L'instabilité politique alimente la violence dans l'est du pays, où les milices locales exploitent le chaos. [Source : Human Rights Watch]


Événement : Félix Tshisekedi devient le premier président de l'histoire du Congo à prendre le pouvoir par le biais d'une transition pacifique, bien que la légitimité de sa victoire soit largement remise en question, certains éléments suggérant que Martin Fayulu était le véritable vainqueur des élections.
Impact sur les populations : Bien que les élections apportent un espoir de paix, les combats se poursuivent dans l'est du pays. Les crises humanitaires persistent, des millions de personnes n'ayant toujours pas accès aux soins de santé, à l'éducation et à la nourriture. [Source : AP News]
Au moment des élections, plus de 13 millions de Congolais avaient besoin d'une aide humanitaire, des millions d'entre eux souffrant d'une grave insécurité alimentaire. [Source : Al Jazeera]



Événement : Le M23 refait surface et s'empare de villes clés dans le Nord-Kivu. Des rapports affirment que le groupe reçoit un soutien militaire, notamment des armes et un entraînement, du Rwanda, ce qui exacerbe les tensions régionales.
Plus de 150 000 personnes sont déplacées dans les mois qui suivent la reprise du conflit. [Source : UN CERF]


Evénement : Le M23 consolide son emprise sur des territoires stratégiques dans l'est de la RDC malgré la condamnation internationale. Les rapports confirment que le groupe continue d'avoir accès à des armes et à un soutien transfrontalier, ce qui compromet les efforts de paix. Le groupe d'experts de l'ONU signale que le contrôle de Goma et de ses environs par le M23 lui donne accès à d'importantes richesses minérales, notamment des mines de coltan et de cassitérite. L'exploitation et la contrebande de ces "minerais de conflit" financent les activités du groupe rebelle et exacerbent l'instabilité régionale.
Impact sur les populations : Le conflit prolongé entraîne des déplacements massifs, une aggravation des taux de malnutrition et des tensions sur les services de santé dans les zones touchées. Les camps de réfugiés sont confrontés à des épidémies de choléra et d'autres maladies dues à la surpopulation et aux mauvaises conditions sanitaires. [Source : Groupe d'experts de l'ONU, OMS, USAID].
Événement : Les rebelles du M23, qui seraient soutenus par près de 4 000 soldats rwandais, s'emparent de Goma et de Bukavu, les plus grandes villes de l'est de la RDC, marquant ainsi une escalade significative du conflit. Après la prise de Bukavu, les forces du M23 ont progressé vers le sud en direction d'Uvira. [Source : Refugees International, Reuters]
Impact sur les populations : La prise de Goma et de Bukavu déclenche un exode massif, des milliers de personnes fuyant vers les pays voisins. La crise humanitaire s'intensifie, avec des camps surpeuplés, des pénuries alimentaires et une augmentation de la violence sexiste. Les camps de réfugiés sont confrontés à des conditions de plus en plus difficiles, avec des épidémies dues à la surpopulation et aux mauvaises conditions d'hygiène. [Source : UNICEF]
UNE CRISE EN ÉVOLUTION
Le conflit en cours en République démocratique du Congo (RDC) reste l'une des crises les plus dévastatrices au monde. Des groupes armés continuent d'exploiter les riches ressources minérales du pays, provoquant une violence et une instabilité généralisées. La résurgence de factions armées comme le M23 a déplacé des millions de personnes, exacerbant une situation humanitaire déjà fragile. Avec plus de la moitié de la population vivant en situation de crise, les besoins de base tels que la nourriture, les soins de santé et l'éducation restent hors de portée pour de nombreux Congolais. Alors que la violence se propage, le tissu social du pays continue de se déchirer, laissant des générations vulnérables aux horreurs du conflit et de la pauvreté.
Déplacement : Plus de 7 millions de personnes sont actuellement déplacées à l'intérieur de la RDC, ce qui représente l'une des plus importantes crises de déplacement au monde.
Source : Comité international de secours, Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) Comité international de secours, Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) - 2024
La faim : Plus de 25 millions de personnes, soit environ un quart de la population, sont en situation d'insécurité alimentaire aiguë.
Violence sexiste : En 2023, les Nations unies ont enregistré 123 000 cas de violence sexiste en RDC. Rien qu'en janvier 2024, 10 400 cas de violence sexuelle ont été signalés dans le Nord-Kivu.
Source : Conseil de sécurité de l'ONU et MSF : Conseil de sécurité des Nations unies et MSF - 2024
Les enfants : Près de 4,5 millions d'enfants souffrent de malnutrition aiguë, dont un grand nombre dans les régions touchées par les conflits.
Crise des soins de santé : Le conflit armé et les déplacements de population ont laissé plus de la moitié de la population sans accès à des soins de santé adéquats, les ressources étant souvent détournées ou détruites en raison de la violence.
Dernières nouvelles :
Les racines du conflit
en RDC sont profondément liées à son histoire coloniale.
Sous la domination belge, le Congo a été impitoyablement exploité pour ses riches ressources naturelles, sans se soucier du bien-être de ses habitants. Cette extraction implacable était motivée par le dogme mondial de la croissance, qui donne la priorité à l'expansion économique au détriment des coûts humains et environnementaux. Peu après l'indépendance en 1960, la province du Katanga, riche en ressources naturelles, a déclaré sa sécession avec le soutien de la Belgique, ce qui a gravement ébranlé le gouvernement de Lumumba. Ses efforts pour affirmer la souveraineté du Congo, y compris la recherche du soutien soviétique pour mettre fin à la sécession, ont alarmé les puissances occidentales. Cela a conduit à son isolement politique et, finalement, à son assassinat en 1961, orchestré avec la complicité de la Belgique et des États-Unis.
L'instabilité créée par la destitution de Lumumba et la sécession du Katanga a marqué le début d'une agitation politique prolongée en RDC. Les institutions nouvellement indépendantes ont eu du mal à gouverner un pays aussi vaste et diversifié, tandis que l'ingérence étrangère et la manipulation des factions locales ont exacerbé le chaos. Cette situation a jeté les bases de l'ascension de Joseph Mobutu, qui a pris le pouvoir en 1965 avec le soutien de l'Occident. Le régime de Mobutu, caractérisé par une corruption endémique et le siphonnage des richesses du pays, a renforcé l'instabilité et l'exploitation, laissant la RDC dans un état de faiblesse au moment de son renversement en 1997.
La chute de Mobutu a ouvert la porte à de nouvelles formes d'ingérence extérieure. Loin d'être de simples alliés, Yoweri Museveni et Paul Kagame ont co-créé l'Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL) aux côtés de Laurent-Désiré Kabila, l'utilisant comme un moyen d'asseoir leur influence sur le pays. Cette collaboration a permis à l'Ouganda et au Rwanda de prendre pied dans le gouvernement et l'armée congolaise, le Rwandais James Kabarebe ayant même été chef de l'armée congolaise de 1997 à 1998. Leur implication ne s'est pas limitée à la destitution de Mobutu, puisqu'ils ont cherché à contrôler les immenses richesses naturelles du Congo, qu'ils considéraient comme faisant partie intégrante de leurs ambitions régionales plus larges. En présentant leur intervention comme une force stabilisatrice, Kagame et Museveni ont obtenu le soutien de l'Occident, ce qui a renforcé leur influence.
L'invasion de l'AFDL en 1996 a non seulement modifié la dynamique du pouvoir, mais a également révélé à quel point les ambitions extérieures étaient liées aux ressources naturelles du Congo. Cette époque a marqué la reconfiguration des modèles d'exploitation coloniale en une lutte moderne pour le contrôle des terres et des richesses, enracinant l'instabilité et les rivalités fondées sur les ressources qui continuent à définir les origines du conflit en RDC aujourd'hui.
Le coût humain
Le conflit n'a pas seulement causé un nombre stupéfiant de morts, il a également décimé les infrastructures et les systèmes sociaux. Les services publics tels que les soins de santé, l'éducation et l'accès à l'eau potable sont quasiment inexistants dans de nombreuses régions du pays, en particulier dans l'est du pays ravagé par le conflit. Les violences sexuelles, souvent utilisées comme arme de guerre, ont traumatisé d'innombrables femmes et jeunes filles qui ont besoin de soins médicaux spécialisés, comme ceux dispensés à l'hôpital de Panzi.


En réponse à cette crise humanitaire, la Fondation Panzi a été créée pour offrir des soins holistiques aux survivantes de violences sexuelles, de traumatismes de guerre et d'affections gynécologiques graves, y compris la réparation de fistules.
Notre travail va au-delà du traitement médical ; nous nous concentrons sur le soutien psychologique, juridique et socio-économique pour aider les survivants à reconstruire leur vie. Nous nous engageons également à plaider en faveur d'un changement systémique, à nous attaquer aux causes profondes du conflit et à œuvrer en faveur d'un avenir pacifique et juste pour la République démocratique du Congo.
Notre mission est ancrée dans la conviction que la guérison et la justice doivent aller de pair. La Fondation Panzi reste une lueur d'espoir dans un pays ravagé par des décennies de guerre. Elle travaille sans relâche à l'autonomisation des survivants, au renforcement des communautés et à la promotion d'une paix durable dans la région.


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