La période du 25 novembre au 10 décembre est consacrée à la campagne internationale « 16 Jours d’activisme contre les violences basée sur le genre ». À l’occasion du lancement de la campagne, la Fondation Panzi rappelle son engagement dans la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre tout au long de l’année et vous invite à soutenir son action : donner à Panzi 💝
Cette année la la Fondation Panzi réalisera une série d’activités autour du thème « TOUS UNiS, Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles ! ».
Badilika dans les écoles :
Le programme Badilika de la Fondation Panzi s’attaque aux causes profondes des violences basées sur le genre en impulsant un changement de comportement systémique par la promotion de l’égalité entre les genres et des droits des femmes.
Au cours de la campagne, l’équipe du programme Badilika se rendra dans 5 lycées de la ville de Bukavu, où elle conduira des échanges avec des élèves du degré terminal sur le thème annuel de la campagne.
Autour du même thème, Badilika prévoit réunir 1000 leaders communautaires et leaders d’opinion issus des différentes communes de la ville de Bukavu dans des ateliers de sensibilisation.
Un éventail d’activités portes-ouvertes à la Maison Dorcas :
La Maison Dorcas est à la fois le centre post-soin, le centre de transit et le centre communautaire de Panzi où de nombreuses survivantes résident après leur sortie de l’hôpital. À la Maison Dorcas, la campagne de 16 jours se focalisera sur des activités ouvertes avec les bénéficiaires.
En prélude de la campagne, le 19 novembre un atelier a rassemblé les bénéficiaires qui pratiquent le karaté thérapeutique et les membres de leurs familles. Anciennes et actuelles réunies, les bénéficiaires ont été appelées à évaluer l’impact des activités sportives sur leur état de santé physique, sociale et psychologique. Il est ressorti de cette activité que la pratique sportive et la discipline martiale représentent un apport consistant dans la reconstruction de la confiance en soi et la prévention des risques de violence basée sur le genre.
La Maison Dorcas organisera également, au cours de la campagne, des séances de sensibilisation axées sur le droit et la santé sexuelle et reproductive pour les bénéficiaires, avec l’appui d’un avocat de la clinique juridique de la Fondation et d’un médecin de l’Hôpital de Panzi. En complément, un cercle ouvert avec les bénéficiaires et certains leaders locaux et communautaires se tiendra dans le but de sensibiliser et d’encourager la communauté à tracer une ligne rouge contre les violences basées sur le genre.
Un travail de sensibilisation communautaire soutenu dans les sites du projet Tumaini :
Une série d’activités de sensibilisation sera menée à travers les sites de Nundu, Kaziba et Mwenga, couverts par le projet Tumaini, afin de renforcer les connaissances des communautés sur le genre et les violences basées sur le genre, ainsi que les services qu’offre la Fondation Panzi pour la prise en charge des survivant.e.s.
Au cours de cette période, une campagne de spots éducatifs diffusés à la radio sensibilisera les communautés à l’élimination des pratiques néfastes pouvant conduire à la violence.
En complément une journée porte-ouverte sera organisée à Bukavu avec des acteurs de l’appareil judiciaire (avocats et magistrats) des cadres de la société civile autour la nouvelle loi congolaise sur les violences basées sur le genre
Les activités du projet Tumaini sont réalisées en partenariat avec l’Unité de santé internationale de l’Université de Montréal et l’Observatoire Hygeia.
Activité de masse à Kavumu et à Bunyakiri
A Bunyakiri et à Kavumu, la Fondation Panzi encadre des enfants dont la plupart ont subi des atrocités. Ils sont scolarisés et suivis par des psychologues et des assistants psychosociaux. La campagne de 16 jours sera marquée dans ces deux sites par des activités de sensibilisation de masse en faveur des parents de ces enfants, de leurs enseignants, des responsables d’écoles, et des leaders communautaires.
Au service SVS, place à l’accompagnement psychothérapeutique
Dans le même cadre, les équipes psychosociales vont effectuer des missions de suivi aux domiciles des anciennes bénéficiaires qui, aussitôt guéries, ont été réinsérées dans leur communauté. Le suivi à domicile permet aux thérapeutes d’évaluer le niveau de résilience des anciennes patientes, d’apprécier leur réintégration et d’envisager des nouvelles astuces thérapeutiques pour d’éventuels cas de rechute.
Ces activités sont réalisées avec l’appui financier de PMU Interlife, Norwegian Church Aid, Les Enfants de Panzi et d’ailleurs, Affaires Mondiales Canada, Fight for dignity et L’Oreal.
Crédit photo : Alexis Huguet