WHAT WE DO
Panzi's Holistic Model

Notre modèle de guérison holistique à quatre piliers, de renommée mondiale, répond à l'ensemble des besoins des survivants de violences sexuelles. Panzi crée un espace sûr qui favorise la guérison physique, le rétablissement émotionnel, la reconstruction des moyens de subsistance et contribue à la restauration durable et à long terme de leurs communautés.

Traitement médical

Un grand nombre de femmes et d'enfants qui se font soigner à l'hôpital de Panzi ont subi des blessures potentiellement mortelles à la suite des viols qu'ils ont subis. Des enfants âgés d'à peine six mois ont été soignés par le Dr Mukwege et son équipe, tout comme des femmes qui ont survécu à des viols au moyen de tessons de bouteilles, d'armes à feu et de couteaux ou à la brûlure de leurs organes génitaux. Nombre de ces survivantes ont développé de graves fistules obstétriques, les rendant incontinentes, ou souffrent d'un prolapsus organique ou d'autres traumatismes gynécologiques. En plus de fournir des services chirurgicaux gratuits à ces survivantes, le Dr Mukwege et son équipe veillent également à ce qu'elles aient accès à des kits de prophylaxie post-exposition (PEP) pour prévenir les maladies sexuellement transmissibles (dont le VIH) et les grossesses non désirées.

Les femmes participent à une thérapie par la danse dans le cadre du pilier psychosocial de Panzi.

Soutien psychosocial

Dès qu'une survivante entre à l'hôpital Panzi, elle est jumelée avec une assistante psychosociale, appelée "Maman Cherie", qui lui présente personnellement une série de services de soutien psychosocial pour traiter le traumatisme qu'elle a subi. De nombreuses femmes souffrent du syndrome de stress post-traumatique (SSPT) et de dépression, et comme le viol est fortement stigmatisé dans les communautés congolaises, elles manquent souvent du soutien des membres de leur famille ou de leurs amis. Les survivantes trouvent du réconfort et un soutien mutuel à la "Maison Dorcas", le centre de soins post-traumatiques où elles sont transférées à la fin de leur séjour à l'hôpital de Panzi. Là, ils ont accès à diverses activités thérapeutiques, dont la thérapie par la parole en groupe, la musicothérapie, la thérapie par la danse, la thérapie par les arts martiaux, etc.

Réintégration socio-économique

Les survivants sont souvent incapables de retourner dans leur village d'origine en raison de la profonde stigmatisation sociale qui est associée au viol. La Maison Dorcas propose également aux survivantes des formations et des activités de réinsertion économique qui leur permettront de gagner leur vie après avoir quitté l'enceinte de Panzi, ou de subvenir aux besoins de leurs enfants qui sont souvent rejetés. Cela comprend : l'accès aux groupes d'épargne et de crédit des villages de femmes (groupes de solidarité mutuelle) ainsi que des formations dans des domaines tels que le commerce, l'informatique, la vannerie, la couture, la broderie, la fabrication de cuir, etc. La Maison Dorcas propose également des services de garde d'enfants aux mères qui suivent ces formations, afin qu'elles puissent se concentrer pleinement sur leurs activités tout en sachant que leurs enfants sont pris en charge.

Services juridiques

Les survivants ont accès à des services et à un soutien juridiques s'ils décident de poursuivre la justice contre leurs agresseurs. Le personnel de l'hôpital Panzi est bien formé à la collecte de preuves médico-légales et suit des protocoles internationaux stricts concernant la collecte de témoignages verbaux de manière à ne pas retraumatiser la victime. Si un survivant décide d'engager une action en justice, il a accès à des avocats congolais qui le guideront tout au long de la procédure et défendront ses intérêts.

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